Cours de Biologie |Bella|

«Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, le soleil brille....et j'ai toujours envie de la tuer...»

Edward finit de jouer les dernières notes de la mélodie qu'il était en train de composer sur son piano. Depuis quelques jours, il se sentait incroyablement mit a découvert. Cette fille, Bella, hantait continuellement ses pensées au point qu'il n'arrivait presque plus a réfléchir correctement. Presque. Il était partie quelques temps pour prendre du recule, au Pérou plus précisément, mais il c'était très vite rendu compte que la distance ne servait a rien a atténué son désir. Il n'y pouvait rien. Il était revenue a Pandora. Son père adoptif lui avait conseillé de se tenir loin d'elle, mais a l'université a laquelle il était inscrit, c'était tout bonnement mission impossible. Et sa gorge le torturait dès qu'il sentait son parfum si ennivrant. Il se leva et se dirrigea à pas lent vers sa chambre qui se trouvait à l'étage au fond du couloir. Il devait se changer car il prennait toujours soin de ne pas mettre deux fois les même vêtements, sous peine de se faire étriper par sa soeur Presley. Il enfila un t-shirt de couleur blanc et un jean de couleur noir clair et mit des chaussures.

Il descendit ensuite dans le salon et compris bien rapidement que plus personne ne s'y trouvait. Pas même Presley. Il haussa imperceptiblement les épaules avant de prendre son sac de cours et de sortir de la maison des Williams en fermant la porte derrière lui. Le ciel était couvert, et les nuages empêchait radicalement les rayons du soleil passé, ce qui était une habitude a Pandora. Et qui l'arrangeait bien. Il mit une main dans l'une de ses poches et marcha à grand pas vers l'université Pandora Miles. Il savait que son premier cours de la journée serait rude, voir insoutenable, mais bon, il n'avait pas vraiment le choix. Il pénétra dans le bâtiment les traits figés écoutant vaguement les pensées qui l'entourait sans pouvoir les chasser de son esprit. En les écoutant au moins, il savait se faire discret, mais son nom apparaissait si peu dans les discussions mentales des autres qu'il avait finit par ne plus y faire réellement attention. Il cessa de respirer et s'engouffra dans la salle de cour de biologie du professeur Banner. A sa paillasse, personne. Il soupira avant de s'assoir sur sa chaise. Bella n'était pas encore arrivé ce qui lui permettrait peut-être de ce préparé à ne pas lui sauter dessus. Il sortit ses affaires en attendant, puis ne bougea plus, se figeant tel une statue de marbre.

Ces derniers temps, Bella n’avait plus goût à rien. Elle avait passé ces derniers jours à guetter l’arrivée d’Edward. Le midi, au self, il ne venait plus. A chaque cours de biologie, sa paillasse demeurait vide. Elle ne l’avait même pas croisé dans la rue ou dans les couloirs de l’université. Tous les jours, c’était la même routine qui se répétait. En cours, elle rêvassait. Son esprit vagabondait en dehors des vitres de la salle et elle se surprenait à penser à un monde où elle serait seule. Avec lui. Mais, tout le temps, elle retombait brutalement sur terre avec le son de la sonnerie qui annonçait la fin du cours. A la cantine, elle ne mangeait même plus. Quelque part, ne pas le voir la frustrait profondément. Savoir que cette personne à qui on n’a que très peu parlé, cette personne si intéressante et fascinante, semble vous détester, ce n’était pas très agréable.

Sans grande conviction de le voir plus que les jours précédents, Bella claqua la porte de sa maison et s’installa au volant de sa Chevrolet. Sa profonde respiration précéda le vrombissement du moteur. Elle s’engagea sur la petite route qui menait jusqu’à l’université. Après un petit quart d’heure de route, elle chercha une place sur le parking. Puis, une Volvo attira son attention. Une petite personne s’y trouvait adossée et rien qu’a la vue de la Chevrolet, sauta sur ses pieds et agita ses bras. Isabella se gara juste à côté et sortit en claquant violemment la porte de sa voiture.

« Salut Presley. »

Elle savait. C’était sûr. Elle avait beau prétendre ne pas connaître l’endroit où se trouvait Edward, mais elle mentait. Et tellement bien en plus…Mais c’était Presley, et Bella ne pourrait jamais lui en vouloir. Toujours avec sa bonne humeur et ses idées folles… C’était à en donner un vertige incroyable. Les deux jeunes femmes échangèrent quelques mots puis s’abandonnèrent au milieu du couloir, où leur chemin se séparait. La sonnerie retentit, alarmant Bella de son retard. Sa première réaction en entrant dans la salle fut de se diriger vers son professeur et de s’excuser. Ah, ce bon monsieur Banner… Prête à aller rejoindre sa place, Bella lâcha soudainement tous les livres qu’elle tenait dans ses mains. Son sang ne fit qu’un quart de tour et une demi-seconde son cœur s’arrêta de battre. Elle déglutit puis, après une grande inspiration, se baissa pour ramasser ses livres. Elle marchait le plus dignement possible dans les allées de tables, jusqu'à poser son sac au pied d’un tabouret sur lequel elle s’assit, fourrant sa tête dans ses bras, honteuse. Les élèves présents dans la classe riaient, discrètement ou pas, mais Bella ne semblait pas réagir. Il fallait dire que c’était une habitude pour elle que de provoquer des catastrophes. Elle replaça quelques mèches de cheveux en place puis, soupirant, sortit ses affaires de cours. Elle avança alors d’une voix prudente et contrôlée :

« Bonjour Edward. »

La sonnerie signalant le début du cours retenidit et Edward fronça les sourcils. Il savait par observation, que les retards n'étaient pas tellement le genre de Bella, et son sentiment protecteur commença a s'alarmer. Cette fille était tellement maladroite qu'elle aurait pu tout bonnement tomber dans les escaliers...la vue du corps de la jeune demoiselle formant un angle bizarre s'infiltra dans son esprit, et un sentiment d'horreur si immisa. Il était près à aller la chercher maintenant si elle n'était pas entrer a se moment la dans la salle de cours, le faisant se détendre légèrement. Dès qu'elle le vit, la jeune Bludworth lâcha toute ses affaires qui s'écrasérent avec fraquas sur le sol. Elle se baissa pour les ramasser, et le jeune Williams serra si fortement les poings que l'on voyait les tendons sailler sous sa peau de marbre blanc. Le parfum de Bella entra dans ses poumons et le renderait fou si il n'avait pas eu un minimum de self contrôle. Mais les idées parasite vinrent tout de même noircirent ses pensées. Il y avait trois rangées, il pouvait s'occuper de celle derrière lui, et s'attaquerait a celle de droite avant qu'il ne puisse réagir. Mais l'autre rangée crirait, et alerterait le couloir...il devait l'égorger puis bloquer la sortie et s'occuper des autres en attendant que son corps corps chaud ne refroidisse...se serait d'autant plus bruyant et il devrait s'occuper de beaucoup plus qu'une simple classe. Ses yeux s'enflammérent, et elle s'assit a côté de lui. Il se raidit a nouveau, se reculant imperceptiblement d'elle. Elle enfouis sa tête dans ses bras essayant d'échapper a la honte. La classe entiére riait, certain ne prennant même pas la peine de le cacher. Edward retint le grondement qui menaçait de s'échapper de sa bouche. Il détestait l'hyprocrisie que les autres faisaient preuves a cet instant. Si s'avait été eux, ils n'auraient surement pas appréciés cela. M'enfin, apparemment, il était le seul assez mature dans cette classe pour ne pas y prêter attention. En même temps, il avait un siécle derrière lui a défauts des autres. Elle soupira, et Edward repensa a ne plus respirer pour garder contenance de ses moyens. Elle replaça une mèche de ses cheveux tandis qu'il l'observait, et après avoir sortie ses affaires de cours, se tourna vers lui en le saluant. Lorsqu'elle prononça son nom, il faillit sursauter. C'était tellement rare de l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre que Presley ou les Williams. Il déglutit, sa gorge était séche et parcheminé, et le brûlait autant que si un fer chauffer au rouge s'y trouvait. Pourtant, lorsqu'il prit la parole se fut d'une belle voix douce envoûtante et veloutée

-Bonjour Bella...

Ses yeux dorés se posérent enfin sur elle, et il remarqua enfin le ton contrôlée qu'elle avait utiliser. Comme si elle avait peur qu'il ne lui réponde pas. Encore une fois, par reflexe surement, il essaya d'entendre ses pensées, et fut confronté a un noir totale. Silence. Comme si personne ne se trouvait assis sur cette chaise, à côté de lui. Essayant de ne pas paraître a nouveau désarçonné par se sentiment de frustration, il allait parler lorsque Mr Banner fit irruption dans la salle en s'exclamant:

-Bonjour a tous! Aujourd'hui nous allons étudiée les différents état de la mitose! La premiére équipe qui termineras remporteras cette ognion doré!

Crispant les mâchoires, le jeune homme poussa délicatement le microscope vers la jeune femme en une invitation a la faire regarder en premiére

-Les femmes d'abords, fit-il avec un sourire